Dimension religieuse

Charles-Péguy est un établissement d’inspiration chrétienne, animé par la communauté Saint-François-Xavier

A l’intérieur des centres Madeleine Daniélou, Charles-Péguy souhaite être :

• un espace de liberté où chacun, quelles que soient ses convictions, se sente reconnu et respecté,
• un lieu de propositions fortes où la foi soit partagée et célébrée par ceux qui le souhaitent.

  

  

Eveiller à la dimension religieuse

Pour favoriser l’ouverture à l’autre dans le respect et la tolérance :

• dans le contenu de l’enseignement scolaire et les visites,
• dans la manière de vivre ensemble,
• dans "l’éveil à la culture religieuse" et la "rythmo-catéchèse" à l’école primaire,
• dans les "petits parcours" de culture religieuse en collège,
• dans la "Formation Humaine et Religieuse" au lycée.

Approfondir sa foi, la célébrer et la partager

Pour les chrétiens :

• préparation aux sacrements :baptêmes,1ère communion , confirmation,
• célébrations, "Profession de foi"
• en école et collège : "catéchèse" sur le temps scolaire plus une ou deux fois par trimestre le samedi matin jumelage entre 2nde et primaire, jumelage entre lycéens et collège, chorale.
• en lycée : temps de réflexion, accompagnement d’équipes de plus jeunes, Alpha jeunes,
• participation à des temps forts : retraite, Frat, Taizé, Pélerinages

Notre Dame de Cléry 2018

Témoignage d’une terminale à la profession de foi des 5èmes :
« Cinquièmes, c’est à vous que je m’adresse ! Nous avons librement décidé, depuis trois ans, de vous accompagner dans votre foi ; vous faire la catéchèse n’a pas toujours été facile, mais nous avons été heureux de progresser avec vous. Vos questions, souvent pertinentes, nous ont permis de nous remettre en question et de donner le meilleur de nous-mêmes. Nous avons appris, grâce à vous, que donner, c’est recevoir. »

Pour les musulmans :
rencontres avec un parent d’élève, spécialiste de l’islam.

Pour les juifs :
groupes d’approfondissement du judaïsme, avec des personnes formées par la communauté juive, avec la possibilité de s’initier à l’hébreu.

Rencontres inter-religieuses

Rencontres Intereligieuses,

Depuis l’année 2000 des rencontres interreligieuses ont lieu chaque trimestre au lycée Charles Péguy. Elles sont devenues une tradition riche de sens. Même ceux qui n’y participent pas y tiennent car elles disent quelque chose de l’esprit de l’établissement. Les rencontres ont lieu un vendredi pendant une heure, sur la pause de midi, après un pique-nique partagé : un temps court mais puissamment symbolique. Une soixantaine de lycéens, de traditions juive, chrétienne ou musulmane, voir agnostiques, y participent régulièrement. Pour certains c’est un vrai engagement car des réunions préparatoires, par confession, ont lieu avant chaque rencontre. Des jeunes de chaque groupe se préparent à prendre la parole devant tous pour dire ce que leur tradition religieuse leur enseigne et leur inspire sur le thème proposé. En effet, la rencontre débute par une intervention de chaque groupe, par ordre historique : juifs, chrétiens et musulmans. Puis, animé par la personne qui préside la séance, un débat s’instaure avec la salle. Librement, et avec une belle qualité d’écoute et de respect, chacun peut prendre la parole pour réagir à ce qui a été dit : demander des précisions, apporter une objection ou une confirmation, donner son témoignage… Les adultes de la table de présidence peuvent aussi intervenir et apporter leur contribution au débat. Aux dernières
rencontres, autour de Dominique Paillard, chef d’établissement, se trouvaient les animateurs des différents groupes : le rabbin Joseph Assayag (groupe juif), Mme Dominique Schneider (groupe chrétien) et M. Khaled Roumo (groupe musulman).

Les thèmes retenus pour chaque séance sont choisis par les animateurs, souvent après consultation de leurs groupes. Parmi les derniers thèmes abordés :
 Février 2019 : Peut-on être croyant sans être pratiquant ?
 Novembre 2018 : Science et foi : quel rapport entre les deux ? La démarche scientifique est-elle compatible avec la foi ? Que disent nos traditions de cette question sensible ?