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« Magritte et la trahison des images », une expo originale, passionnante, captivante, drôle, étrange, bref géniale !
Nous avons commencé la sortie par un cadeau : une dame à République offrait aux passants un bonbon chocolaté, Véronique a accepté qu’elle en distribue à toute la classe (évidemment car notre maîtresse adore le chocolat !)
Sophie, notre conférencière nous a expliqué le Surréalisme en opposant les peintres parisiens plus axés sur l’écriture et la poésie, très sérieux et les surréalistes belges, comme Magritte, plus tournés sur l’image et l’humour.
Ces peintres parlaient de lumière philosophique : c’est l’observateur qui doit se poser des questions pour éclairer la pensée cachée dans la toile du peintre, retrouver le sens des choses, qui pour Magritte n’est pas dû au hasard contrairement à la pensée des Surréalistes français « voir le jeu du cadavre exquis »)
Magritte peignait pour son public, il ne voulait pas qu’on le prenne pour un peintre, mais comme un homme ordinaire qui communiquait par la peinture. D’ailleurs, il n’avait pas d’atelier, il peignait proprement dans son salon, en costume !
La clairvoyance
Variante de la tristesse
A partir de la célèbre toile « Ceci n’est pas une pipe », Sophie nous questionnait et nous a permis de comprendre par nous-mêmes, une interprétation possible de ses œuvres.
Elle insistait pour que nous trouvions l’opposition de chaque peinture. Elle nous a trouvés très intéressés et curieux. Nous avons compris que Magritte proposait toujours une situation impossible visuellement dans ses toiles comme dans« le modèle rouge », « la colère des dieux », « la décalcomanie » ou « le blanc seing » (cavalière)
Le modèle rouge
La colère des dieux
La décalcomanie
Le blanc seing
Pour terminer cet article et l’expo , « Ceci continue à ne pas être une pipe » !
Venez voir Magritte et ses pipes, allez jeter un coup d’œil à l’expo avant février !
Sur des idées collectives rédigées par Mila et Anaïs, élèves de la classe de Véronique Fantasia