Accueil > École > La vie de l’école
Louis XIV et les arts
Dès notre arrivée au Louvre, nous avons été équipés de casques pour bien entendre la conférencière qui parlait doucement. Les groupes et les visiteurs sont nombreux, chacun peut ainsi admirer les œuvres sans gêner les autres curieux.
Nous avons d’abord observé une petite statue équestre de Louis XIV en habit d’apparat, projet pour la place des Victoire à Paris, et les quatre bas-reliefs de tailles réelles prévues pour le socle de la statue.
Ensuite, nous sommes orientés vers une salle reconstituant la chambre de Louis XIV : un lit avec de grandes tentures qui donnaient l’impression que le lit était petit, des meubles d’époque : un cabinet qui deviendra plus tard un secrétaire, des fauteuils. La conférencière nousa longuement expliqué l’évolution et le style des fauteuils : assises et dossiers plus hauts à partir de Louis XIV, pour asseoir sa prestance, barres transversales des pieds supprimées, forme des pieds tournés vers l’extérieur. Bref, nous pourrions nous rendre chez un antiquaire et distinguer le style Louis XIII, XIV et XV !
L’armoire apparaît sous Louis XIV, auparavant les habits se rangeaient dans des coffres transportables. Louis XIV avait une garde-robe suffisante pour chaque lieu de villégiature !
Elle nous a parlé de nombreux métiers artisanaux en lien avec ces meubles qui font depuis lors le prestige de la France (tapissiers, verriers, menuisiers, ébénistes, faïenciers…)
Etape suivante, un célèbre portrait officiel le Louis XIV en costume de sacre, peint par Rigaud , en 1701. Nous l’avons décrit, repéré les symboles de la royauté française, parlé de la mode de l’époque ( talons haut, culotte bouffante et perruque). Des personnages comme André Le Nôtre, Le Brun, Mansart, Fouquet ont été cités.
Pour finir, nous courions presque, derrière la conférencière qui semblait chez elle, au Louvre, pour rejoindre une grande salle où quatre toiles immenses étaient exposées. Elles évoquaient les exploits d’Alexandre Le Grand. Notre conférencière nous a donné deux clefs de lecture d’une peinture.
La première les lignes voulues par l’artiste (suivre du regard les accroches de lumière).
La seconde : lire l’expression des visages mis en lumière.
Le Brun, élève de Poussin, a su développer ce travail « peindre des expressions identifiables par l’observateur », a écrit un traité sur le sujet. Ses peintures servent encore de modèle pour les artistes et les étudiants aux beaux-arts.
Merci aux parents très sportifs qui nous ont accompagnés !
Véronique Fantasia (institutrice)