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Lors de l’Assemblée Générale de l’APE d’octobre 2009, Christiane Conturie, Directrice des études a présenté le contenu du « Socle commun des conaissances et des compétences. »
« La scolarité obligatoire doit au moins garantir à chaque élève les moyens nécessaires à l’acquisition d’un socle commun constitué d’un ensemble de connaissances et de compétences qu’il est indispensable de maîtriser pour accomplir avec succès sa scolarité, poursuivre sa formation, construire son avenir professionnel et réussir sa vie en société. »
C’est dans ces termes que dans l’article 9 de la Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école d’avril 2005, la nation s’engage vis à vis de sa jeunesse. Tous les pays européens, dans une démarche harmonisée, mais avec des mises en oeuvre adaptées aux traditions éducatives et culturelles de chacun, sont entrés dans les perspectives ouvertes par les « Recommandations du Parlement européen et du Conseil de l’Europe en matière de compétences-clefs pour l’éducation et
l’apprentissage tout au long de la vie » (Novembre 2005). Depuis la parution du décret d’application, on se met progressivement au travail : nous sommes devant un mouvement de fond qui va faire évoluer notre système éducatif dans la durée.
Le socle commun comporte sept piliers :
maîtrise de la langue française
pratique d’une langue vivante étrangère
principaux éléments de mathématiques et culture scientifique et technologique
maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication
culture humaniste
compétences sociales et civiques
autonomie et initiative
Les cinq premiers concernent les champs disciplinaires, en croisant leurs approches, les deux derniers sont tout à fait transdisciplinaires, couvrant un large champ éducatif, dans l’école et à l’extérieur de l’école,
visant les compétences sociales et civiques, et l’autonomie et l’initiative.
La validation de ces grands domaines de compétences comporte la combinaison de « connaissances » fondamentales pour notre temps, de « capacités » à les mettre en oeuvre, et d’ « attitudes » qui structurent la personnalité et serviront toute la vie.
Désormais l’acquisition du « socle commun » par les élèves fera l’objet d’une évaluation qui sera prise en compte dans la scolarité.
Trois paliers sont prévus : fin du CE1, fin du CM2, et fin du collège (validation obligatoire pour l’obtention du Brevet à la session 2011).
Programmes et manuels scolaires vont peu à peu se caler sur ces
directives.
La grille du « socle commun » incite les équipes pédagogiques
au travail et à la réflexion, en particulier dans deux domaines :
- Le travail en équipes disciplinaires et interdisciplinaires :
Les mêmes capacités ou attitudes sont « travaillées » dans des
disciplines différentes : il faut s’en parler.
- La diversification des modalités d’évaluation :
En complément des évaluation chiffrées de 0 à 20, l’évaluation par compétence vise à reconnaître ce que l’élève sait faire, a acquis ; outre ses performances scolaires, on peut reconnaître ses capacités et son engagement dans des domaines divers. Mais la validation des compétences n’est pas toujours facile à réaliser :
un vaste chantier pour les enseignants ! Les enjeux du Socle commun ont été abordés en journée pédagogique avec les professeurs.
Pour aller plus loin, vous pouvez consulter le site : eduscol.education.fr
Voir l’attestation de maîtrise des connaissances et des compétences en fin de CE1 et en fin de CM2